FAN FICTION 3

Te souviens tu ?
Ce jour-ci, dans les vastes et merveilleuses plaines d'Ascalon, étendues de bonheur et de joie, surplombées par un sentiment de sécurité, où les rires d'enfants se mélangeaient aux bruits des fers des lames se croisant des valeureux guerriers, le soleil se levait pour sa toute dernière fois...

Ascalon, cité fabuleuse, gouvernée par le Roi Alderbern, à son apogée, était l'une des plus puissantes nations de l'époque. La magnificence de la ville était incomparable, et ses alentours, bien que pouvant se situer à plus de quelques kilomètres, reflétaient l'état de la ville : une cité pacifiste et soucieuse quant au bonheur de son peuple.
Derrière les immenses remparts protecteurs, qui auraient pu résister à un assaut contenant mille hommes, la vie des villageois semblait être paisible et agréable. La configuration de la ville, organisée rigoureusement selon les plans d'un ingénieux architecte, donnait à celle-ci ; dès la première impression un caractère ordonné et harmonieux. La rayonnante cité était un havre de paix et d'épanouissement : de puissants guerriers étaient formés, de grands magiciens, qui se sont par la suite frayés un chemin dans l'Histoire se sont préparés ici même. Cette terre sainte, berceau des légendes vivantes, est une place qui abrite des humains polythéistes, honorant divers dieux tous aussi différents les uns que les autres. Ainsi, des cultes propres à chaque divinité se forme, comme les Fêtes de Lyssa, les Banquets de Balthazar, ou encore les Messes de Dwayna... La culture d'Ascalon comporte de nombreuses traditions qui traversent les années. Mais ne nous détournons pas du sujet principal...

C'était un jour comme les autres, un jour normal, où comme tous les matins, les jeunes filles venaient s'amuser et rigoler dans la petite parcelle de verdure près de l'Abbaye d'Ashford.
Un ancien arbre gouvernait les lieux, ses longues et vieilles branches venaient caresser les douces gerbes d'herbes ou les jeunes filles s'affalaient dessus. Parmi elles, Shinya Ina, une petite fille d'une dizaine d'années. Les cheveux blonds, le teint clair, des yeux d'un bleu extrêmement pur. Cette fillette, sous de trompeuses apparences, semblait avoir un don inné pour la maîtrise des armes au corps à corps. Agile, légère, et futée Shinya se démarquait de ses camarades par son extraordinaire capacité physique. Toujours la première dans les jeux de courses, dans les montées dans les arbres ou encore dans les jeux de guerres, la petite fille ne se rendait pas compte du potentiel qu'elle détenait. D'une maturité prématurée, et d'un calme très évolué, son caractère rêveur lui permettait de garder son sang froid à tout moment. Un peu distante envers les autres au départ, Shinya faisait preuve d'une grande ouverture d'esprit lorsqu'elle le pouvait.
Avec elle, une jeune fillette du même âge, nommée Maï Haami. Les yeux teintés d'une douce couleur virant entre l'ambre et la noisette, les cheveux bruns parsemés d'éclats plus clairs, cette petite fille faisait preuve d'une grande froideur envers ceux qu'elle ne connaissait pas. A la limite de l'asociabilité, Maï était une personne aux idées clairement définies qui n'hésitait jamais à donner son opinion sur n'importe quel sujet. Douée d'une franchise et d'une détermination sans faille, elle restait cependant impulsive et facilement irritable. Dotée d'un talent certain pour la magie élémentaire, Maï apprenait tous les jours à canaliser et à développer son don. Son tempérament de feu s'oppose parfaitement avec son élément de prédilection, qui ne cesse de s'accroître...
Les deux fillettes semblaient s'amuser dans la vaste plaine d'Ashford, les éclats de rire et les cris se faisaient entendre jusqu'à l'Abbaye, où les paysans venaient prier la noble Melandru afin d'obtenir une généreuse récolte. Shinya et Maï jouaient donc près de l'ancien arbre, sous le bain de soleil qui approchait de son zénith. Le beau temps au rendez-vous permettait aux deux jeunes filles de batifoler, avant que n'arrive le repas de midi. Un doux vent vint caresser les deux jeunes visages enfantins un peu rougis par l'effort. Shinya ayant encore gagné la course, et son amie, extrêmement déçue, s'assit alors par terre dos à elle, en croisant brusquement ses bras. Shinya se mit à rire et vint s'asseoir près de Maï qui rechignait. Le goût de la défaite... La jeune magicienne le détestait, bien que son jeune âge puisse la rendre naïve sur certains aspects de la vie, elle savait parfaitement que la défaite n'était pas fait pour elle. Comme un rituel, une habitude qu'elle avait prit depuis le temps, elle lança un petit défi à son amie :

« Hé je suis sûre que tu n'arriveras pas avant moi au sommet de l'arbre ! » Annonça t-elle d'une voix forte et assurée.

Shinya, comme toujours, se contenta d'un simple sourire qui signifiait qu'elle relevait le défi. Les deux fillettes s'élancèrent alors soudainement vers le grand arbre vénéré et se mirent à grimper du mieux qu'elles pouvaient. Selon Maï, « tout était permis dans cette course, à part faire du mal à l'arbre! ». Le tronc de celui-ci était difforme, et cette particularité permettait à Maï et Shinya de grimper facilement, sans trop avoir de difficulté. Shinya prit une légère avance sur son amie qui fronça les sourcils en voyant la rapidité de ses mouvements. La petite magicienne décrocha alors un bras du tronc de l'arbre, certes, elle ne pouvait plus grimper, mais avec sa main libre, elle invoqua un petit cristal de glace dans sa paume. Elle referma subitement ses doigts dessus pour le briser en mille fragments poudreux. Maï rouvrit rapidement sa main et souffla gracieusement dessus afin de faire virevolter la poussière de glace sur le tronc de l'arbre, et plus particulièrement sur le passage de Shinya. Cette dernière ne remarqua pas la malice de son amie et continua son ascension jusqu'à ce que son pied droit ne glisse brutalement, lui faisant perdre l'équilibre. Elle glissa longuement le long de l'arbre et bien qu'elle tenta de s'y accrocher, la fine pellicule de glace l'empêchait de s'agripper davantage. Elle tomba ensuite de l'arbre, mais sut se rattraper merveilleusement bien. Blasée et un peu énervée par la ruse de Maï, Shinya tapa du pied en scrutant la magicienne se railler ironiquement d'elle. Elle recula alors, et prit de l'élan. Si son amie avait droit d'utiliser ses talents magiques, alors Shinya pouvait utiliser ses dons physiques. Après s'être reculée suffisamment, la jeune fille prit une grande inspiration, et se mit à courir promptement vers sa cible. La foulée de la fillette était impressionnante, en quelques secondes, elle sut prendre une grande vitesse qui lui serait utile, une fois a portée d'une grande branche tombante. L'apprentie guerrière enchaîna avec un saut spectaculaire pour son âge, qui lui permit de décoller grandement du sol et de s'agripper à la grande branche principale. Maï tourna la tête et Shinya lui sourit, amusée par la situation. Cette rivalité amicale divertissait les deux jeunes filles tout en développant leurs facultés. La jeune magicienne reprit sa route vers le sommet de l'arbre qui n'était plus très loin. Quant à Shinya, elle rattrapa son retard, et après avoir fait quelques acrobaties autours des branches pour se placer d'une façon à gagner du temps, elle finit par se retrouver au même niveau que son amie. Cette dernière serra les dents en voyant la jeune guerrière remonter. Maï répéta son sort glaçant. Les douces décharges givrées recouvrirent bientôt entièrement l'arbre. Heureusement pour lui, son épaisse écorce le protégeait de cette pellicule glaciale. L'arbre semblait s'animer, les gracieux mouvements de Shinya lui permettait d'anticiper les malices de son amie, et c'est en quelques secondes, que toutes deux se retrouvèrent au sommet de l'arbre, au même endroit, afin de pouvoir contempler le merveilleux paysage qui s'offrait à elles. Perchées à ce poste, les deux fillettes purent voir tout ce qui se passait autour d'elle : les fermiers en train de cultiver les terres, les héros s'entraînant, et les autres enfants s'amusant sur la plaine. Alors que Maï s'était décidé à annoncer sa victoire, elle aperçut, au loin, derrière les basses collines d'Ascalon, un nuage de poussière qui s'élevait, accompagné d'innombrable jet de flammes qui s'en échappaient. Les yeux de la jeune fille s'arrondirent, pour laisser place à la suspicion. Shinya se retourna au même instant dans la même direction et découvrit le même spectacle. Celle-ci, bien plus réservée, ne fit pas apparaître son étonnement. Cependant ses yeux perçants la trahirent, car dans ces derniers, un sentiment de terreur s'installa, comme un pressentiment, une appréhension qui s'immisçait plus le temps défilait... L'impressionnante nuée de poussière avançait à grande vitesse, et plus elle s'approchait d'Ascalon, plus le rythme lancinant de sombres roulements de tambours augmentait de cadence. Les deux jeunes filles ne savaient plus trop quoi penser, qu'est-ce que ceci pouvait bien être ? Pourquoi ce nuage poussiéreux avançait-il vers Ascalon ? Les questions qu'elles se posaient étaient innombrables, et sans réponses. C'est alors que Shinya devina ce qui se passait : une attaque soudaine envers Ascalon avait été portée. De ses grands yeux ronds, Shinya secoua brutalement son amie en lui disant qu'il fallait se dépêcher d'aller prévenir les gardes, les villageois et le roi. Maï n'était pas aussi motivée que Shinya, elle disait que ce n'était pas grave, qu'il s'agissait juste d'une tempête de sable qui allait secouer quelque peu la cité. Mais l'apprentie guerrière était sûre d'elle, elle savait que ce nuage poussiéreux n'était pas naturel, et qu'il servait forcément de camouflage aux futurs assiégeants. Et c'est lorsqu'elle aperçut la première tête de Charr qu'elle sentit une angoisse monter en elle, une grande peur s'emparait peu à peu d'elle la privant ainsi de tout mouvement et de toute parole. Elle réussit néanmoins a afficher une mine apeurée devant son amie qui commença à croire sérieusement Shinya. La magicienne grimpa un peu plus haut sur une branche afin d'être au même niveau que Shinya. Elle ouvrit grand ses yeux, et aperçut elle aussi une gigantesque armée menée par les Charrs. Des mages, des prêtres, des guerriers filaient droit sur la cité ascalonienne en détruisant tout sur leur passage. Les deux fillettes se regardèrent et sans dire un mot, elles descendirent rapidement de l'ancien arbre pour prévenir tous ceux qu'elles croiseraient.

« Vite ! Tous aux abris, les Charrs attaquent ! »Crièrent elles en retrouvant la terre ferme.

Cependant, leurs avertissements ne suscitèrent que des rires et des insultes les qualifiants de « menteuses, de sales petites pestes arrogantes... ».
Bien qu'inondées de nombreuses représailles, les deux jeunes filles continuaient de crier, de prévenir et d'interpeller toutes celles et ceux qu'elles croisèrent. La panique les animait à présent, et le simple fait de voir les habitants les traiter d'ahuries les rendit désespérées.
D'où se tenait Shinya et Maï, le nuage poussiéreux était invisible, et les vastes collines du Nord Ouest empêchaient tout son lointain de se propager vers la cité. Maï regarda Shinya et lui dit alors d'une voix tremblante, possédée par l'angoisse :

« Shinya... On n'a pas rêvé hein ? C'est bien vrai ce qu'on a vu ? Dis moi que... Oui plutôt, dis moi qu'on a halluciné ? S'ils attaquent, on va ... Tout le monde va... »

La jeune guerrière posa son doigt sur la fine bouche de Maï et d'un simple regard elle lui fit comprendre qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Céder à la panique ne le leur serait d'aucune utilité.
Shinya cachait bien son anxiété à première vue, mais elle savait... Elle savait que l'inévitable allait se produire, tout de suite sans que personne ne s'en rende compte. Son regard devint vide et flâna quelques mois en arrière, lorsqu'elle avait écouté la prophétie d'une vieille sorcière exilée à ce jour :

« C'est lorsque Ascalon sera à son apogée,
Qu'un terrible événement se profilera.
Un jour paisible, ce moment arrivera,
Plongeant l'éternelle cité dans l'obscurité. »

Quant elle revint à elle, tout était clair, le doute n'avait plus sa place dans sa conscience, il fallait se réfugier quelque part, se cacher, s'abriter, afin d'avoir une chance, aussi infime soit-elle, de survivre. Elle attrapa son amie prise de terreur qui ne bougeait plus. Elle l'emmena de force près de l'ancien arbre. Le visage crispé de Maï reflétait point pour point son état mental.
Shinya eut beau la secouer, rien n'y faisait, la magicienne était paralysée de terreur et ne pouvait plus se mouvoir, ni même parler. Shinya allait la porter sur ses épaules lorsqu'un brusque tremblement de terre survint. D'énormes crevasses vinrent endommager le sol sacré d'Ascalon. Les champs furent dévastés, engloutis dans les entrailles de la terre, les fabuleux remparts protecteurs de la cité se fissuraient un à un et les habitations tombèrent les unes après les autres. La chute de l'éternelle Ascalon avait commencée...
Bien que le sol était instable et dangereux, Shinya prit les devants en portant difficilement son amie Maï sur une de ses épaules. Elle marcha ainsi plusieurs longues secondes en trébuchant plusieurs fois, jusqu'à arriver à un petit mur rocheux, dans lequel se présentait une petite cavité servant habituellement à ranger quelques provisions de céréales en excès. Le soleil semblait s'éclipser peu à peu et le beau temps laissa bientôt place aux ténèbres. Les séismes s'atténuèrent petit à petit devant le grand soulagement des villageois qui ne comprenaient toujours pas ce qu'il se passait. Soudainement, de la grande citadelle d'Ascalon, un son puissant se fit entendre il s'agissait de l'alerte générale : tout le monde devait se replier à l'abri. Les Ascalonniens comprirent alors qu'une attaque était dirigée vers eux. Les regards apeurés des enfants, la crispation des défenseurs, l'angoisse des villageois, tout ceci caractérisait la panique absolue qui régnait sur la cité en décadence. Après la panique, la désorganisation prit le contrôle des lieux, la fuite des habitants, mélangée aux patrouilles des gardes rendait la zone complètement bouleversée et désordonnée. Cette situation alarmante, voire même critique ne fit que s'empirer lorsque de mystérieux projectiles incandescents vinrent détruire le centre d'Ascalon. Aucun rempart ne put tenir face à ces attaques. Les charges flamboyantes semblaient partir du nuage de poussière. Maï qui avait su reprendre ses esprits depuis peu, se remit debout et annonça en voyant les missiles défiler devant ses yeux :

« Des mages ! Des mages déchaînent leurs puissances sur notre cité ! Shinya, il faut ... »

La fillette fut interrompue par l'une de ces roches de feu qui vint s'écraser sur le vieil arbre tant chéri des deux enfants. L'arbre n'était maintenant plus qu'un ramassis de bois calciné. Maï croyait entendre ce dernier l'appeler à l'aide, elle voulut courir vers lui, pour le secourir, le soulager de ces affreuses brûlures qui le consumait, mais elle fut nettement stoppée par son amie qui l'attrapa par la main et la ramena près d'elle. La zone était à présent entourée par d'ardentes flammes infranchissables. Les deux jeunes filles étaient cernées par le feu, attisé par un doux vent. Les yeux de Shinya posés sur le vieil arbre brûlé reflétaient les flammes qui les emprisonnaient, elle et Maï. Encerclées de la sorte, les deux fillettes ne pouvaient absolument rien faire. Prisonnières de cette fournaise, il ne leur restait plus qu'à se protéger dans la petite caverne et de prier Dwayna pour qu'elle leur accorde sa divine protection. Les deux amies se blottirent l'une contre l'autre, tremblantes de peur, des perles de sueurs apparaissaient sur leurs fronts tellement la température augmentait brutalement. Les flammes gagnaient du terrain et s'approchaient dangereusement du refuge dans lequel les deux jeunes filles se trouvaient. Les cris de terreur et le bruit de nombreuses maisons en feu qui s'écroulaient une par une résonnaient dans la tête de Maï et Shinya voyait même, à travers le feu, des personnes préférant se suicider, plutôt que de mourir immolé. La fillette ferma ensuite les yeux et se boucha les oreilles, le spectacle était trop cruel, elle n'en pouvait plus, et bientôt elle s'effondra en larmes devant cet horrible spectacle. Elle se retourna néanmoins à l'appel de Maï qui pointait de son doigt, un enfant, à peine plus âgé que les deux fillettes, qui venaient de s'affaisser par terre après avoir traversé le mur de flammes. Shinya essuya hâtivement ses larmes avec le revers de ses mains recouvertes de suie et se dirigea vers l'enfant qui serait bientôt la proie du feu dévastateur. Maï en fit de même et suivit son amie dans le brasier qui se refermait peu à peu sur le monticule rocheux. Le garçonnet semblait être inconscient, encrassé d'une épaisse suie noire, brûlé à divers endroits, les deux filles crurent qu'il était mort. Shinya approcha sa tête vers le coeur de l'enfant pour voir s'il était toujours en vie. Son regard posé sur le sol calciné fut bien vite détourné vers Maï tout en lui disant précipitamment :

« Il est encore en vie, vite, il faut le mettre à l'abri ! » Dit la jeune guerrière sur un ton presque autoritaire, affolée par la situation.

Maï et Shinya portèrent donc difficilement le corps du jeune garçon vers la caverne qui commençait à devenir étroite. Le chemin ne fut pas facile, les flammes vinrent caresser les visages des fillettes, mais celles-ci surent se protéger au dernier moment. Une fois rentrée dans la petite caverne, Shinya décida de mettre tous les sacs de grains devant l'entrée de l'abri, pour en faire en quelque sorte un mur. Il fallait couper un maximum l'avancée du feu, il ne devait surtout pas rentrer dans la cavité si les enfants voulaient survivre. Pendant ce temps, Maï essayait de réanimer le garçon, la jeune magicienne avait quelque notion en secourisme, mais ce n'était que des bases, et la situation demandait plus d'expérience. Lorsque Shinya eut fini de poser tous les sacs les uns sur les autres, elle se retourna rapidement vers son amie pour voir où elle en était. Celle-ci déclara alors encore sous le choc :

«- Je n'y arrive pas, je ne sais pas ce qu'il faut faire Shinya !
- Laisse moi essayer ! Répondit instinctivement Shinya. »

Shinya essaya de sauver le garçonnet en posant ses mains sur sa poitrine afin de lui faire un massage cardiaque. Maï regardait le mur qu'avait construit son amie, il semblait solide cependant, la quantité de sacs était réduite et il n'y en avait pas assez pour élaborer une réelle protection. La magicienne se déplaça difficilement vers l'avant de l'abri et commença alors une petite série d'incantations. Des cristaux de glaces vinrent ainsi combler les trous qui pouvaient laisser une chance aux flammes de les atteindre. Certes, cette protection magique n'allait sûrement pas durer, mais la jeune magicienne était déterminée à créer et recréer autant de fois qu'elle pourrait cette barrière glaciale. La grotte se laissa alors peu à peu envahir par l'ombre qui s'illuminait quelques fois sous les majestueuses flammes dévastatrices...



Ce jour-ci, il faisait beau, le soleil venait de se lever au dessus des hautes montagnes glacées et ses premiers rayons vinrent frôler le doux visage d'une jeune femme encore dans les bras de Morphée. A côté d'elle, un feu de camp éteint laissait échapper une légère fumée qui s'envolait et se mélangeait avec les brumes matinales. Non loin du feu, étaient disposées deux autres couches vides. L'air frais du matin venait chatouiller les narines de la jeune femme profondément endormie. Mais bientôt, cette dernière se réveilla en sursaut, se redressant brusquement, un peu essoufflée. Ses longs cheveux blonds dissimulaient sa figure perlée de sueurs. Soudainement, accoururent deux autres personnes, qui vinrent s'agenouiller près de la jeune femme nouvellement éveillée. Cette dernière annonça alors à leur attention :

« J'ai encore fais ce cauchemar... »

Les deux autres personnages se regardèrent et l'un d'entre-deux, un homme aux cheveux bruns mi-longs habillé comme un mage répondit alors :

« Ce cauchemar... Je ne l'appellerais pas comme ça, car sans ce 'cauchemar' je ne serais pas ici avec toi et Maï. Vous m'avez sauvez quand même... Te souviens-tu ? »

La troisième personne faisant elle aussi partie du rang des Mages, acquiesça les propos du jeune homme avant de tendre en même temps que ce dernier une main vers leur amie tout juste revenue à la réalité. Le jeune homme avait toujours les mots pour réconforter la jeune femme tourmentée. Celle-ci accepta l'aide de ses compagnons, et se releva d'un bond. Elle éteignit fermement les dernières braises du feu avant d'attacher soigneusement ses cheveux.
La guerrière plongea son regard vers les lointaines collines de la Kryte et accorda un ultime instant aux vastes montagnes des Cimesfroides qui les avaient camouflés durant un bon bout de temps. En se retournant vers sa prochaine destination, Shinya aperçut déjà devant elle Maï et Vane qui lui faisait signe de venir. Celle-ci empoigna énergiquement son épée dont la lame luisait au contact des rayons solaires. Les deux mages s'équipèrent alors de leurs bâtons et tous trois se dirigèrent vers leurs futurs, sous une même et unique cape représentant le renouveau du phénix...

" car leur destinée est de bravés milles dangers , de voguer sur les mer en furies , de decouvrir les mystaires de ce monde si grand ,
mais surtout... d'accomplir leur destinée , sinon la prophecie ne pourrat ce réaliser sans eux..."


"cette histoire est destinée a etre poursuivis par vous cher forumer" vive GW

Mdrrr j'ai la fleme de lire sa parle de coi?

de 2 fillette qui sont a ascalon lors de la fournaise elles y rééchappent
en sauvant 1 garçon du meme age puis l'une des 2 filles se réveille
parceque elle revit se moment dans sa vie en cauchemard et donc la ils sont tous les 3 et sortent des cimes forides en direction de la kryte

Iridenne = jeune garçon sauvé par les 2 fillettes.

BIENVENU EN PORTE DE KRYTE

-Tous ces morts vivants... je me demande par quel autres créatures etrangent la kryte est elle habitée demanda Iridenne ?
-Oui tu as raison repondirent en coeur les 2 jeunes filles.
- Il faudra se mefier des... mais Maï fut coupé par la main de Iridenne qui se posa sur sa bouche, d'un seul regard elles comprirent qu'ils devaient s'acroupir, puis observant les alentours ils virent...
-Non...
-Nous ne pouvons les combattres, mais interieurement Iridenne savait qu'ils devraient le fair car sinon ils ne pouraient entrer dans l'arche du lion.

Devant eux s'etallait un campement avec 9 tours, qui au premier coup d'oeil ressemblait à un campement de gitan ou de vagabons mais si on plissait les yeux, l'horeur se devoilait... une garnison d'une centaine de morts-vivants se tenais a l'interieur du campement.Les 8 tours qui encerclaient le campement cachaient des rodeurs morts-vivants praient a tirer des volées de fleches empoisonnées .Mais le plus etrange de tous cela etait la 9ème tour elle se trouvait au centre du campement et elle n'etait pas construites avec du bois ni des morceaux de taulles mais avec des pierres noir comme l'armure des morts vivants et une sorte de brouilard se tenait en haus de cette tour.

Pour les 3 jeunes le doute n'etait plus possible, si les morts-vivants s'etaient organisé s'etait que quelqu'un ou quelque chose avait pris le controle des morts vivants... sa ne pouvait etre qu'un Envouteur mais pas un simple Envouteur mort-vivant il devais certainement depasser le pouvoir de toute cette armée

soudain des chevaux se profilerent a l'horison venant du lac qui bordait cette endroit.

-Oh éh , oh ... mais Maï sentit qu'on la couchait sur le sol.
-Mais tu est folle, demandit son amie ?
-Il faut les prevenirs que ce n'est pas un campement allié.
-Regarde bien et tu verras que nos craintes etaient fondés.

Les montures et leurs cavaliers se raprochaient tres vite... et soudain le choc ce n'etaient pas des humains qui montait ces chevaux...
-Mais ce ne sont pas des chevaux se sont des montures de cavalier morts-vivants.
-J'ai faillit nous envoyer vers notre perte chuchotat Maï.
-Ce n'est rien repondit Iridenne tu ne pouvais pas le savoir.
-Regardez prononça Maï le mort-vivant au milieu il n'est pas comme les autres il a une cape et... une canne ?

Immediatement les 3 jeunes avaient compris qui etait cet Envouteur, s'etait l'un des 20 envoyés de Lish.Ils avaient entendu parler des 20 émissaires de Lish, s'etaient les pires, ils etaient pillard quand un jour il voulurent piller la tombe ou se trouvait une entitée que lish avait crée celle si se revayat de son tombos et lança un malefice sur les 20 pillards qui ne purent pas mourir mais ils au moment ou il auraient du mourir ils devinrent les emmissairent de Lish la ou ils allaient ils tuaient au nom d Lish condanné a ne poins pouvoir mourir de vielliaisse.

Immédiatement ils commencerent a mettre au points un stratageme qui permettrait de prendre le controle de ce campement et de detruire l'un des messagers de Lish.

Au soir ils lançerent leurs attaque et une pluie de feu s'abatit sur le campement, tous les mort fuirent de peur a l'autre bout mais ici un torent sortant de nullepart detruisit ces dernier, ceci s'etait passé si vite qu'il ne restait + que 1 batiment debout, la toure d'ou on entendit s'en échapé des cris , mais pas de soufrance ni de peur mais de plaisir, le plaisir quand vous avez detruit une unitée de charr a vous seul ou que... vous ayez inventé un plan pour piégé ceux qui voulaient piégés, immédiatement les cavaliers arriverent de toutes pars et s'attaquerent a eux, heuresement de Iridenne était un Guerrier il protéga donc les jeunes filles pendant qu'elles detruisaient ceux qui arrivaient de loins finalement il n'en resta plus un seul mort-vivant a 5 km a la ronde mais l'envoyé de lish se montra a se moment là au moment ou ils étaient les plus faibles apres ce combat acharné puis il dit.
-Bienvenu dans votre cauchemard, je suis heureux de voir que de nouveaux effectifs vont rejoindrent mon armée qui s'est un peu affablit...

et il parti dans un rire roke ou une etrange puanteur sorti de sa bouche, puis il dit
-Des que vous serez morts je vous ranimerais en mort-vivants et vous me servirez comme si j'etait le maitre du monde ah ah ah ah ah....
mais deja Iridenne lui tranchait ce qui aurait du s'appeler les arteres et c'est la qu'il vit le liquide s'en échapper et l'envoyé de lish reprit sa chatouille ah ah ah ah ah ah mais au moment ou il allait certainement decapité le jeune homme un cercle magique de moine s'abbatit sur lui et le fit tomber par terre ce fut le moment que choisi Maï pour lançer une bourasque de flamme qui empechat l'envoyé de se relever et s'est la que Iridenne le Guerrier choisit le moment pour infliger le coup de grace puis l'envoyé s'éfrita pour finalement devenir pousierre.

Flemme de tous lire :p

Et tu peux pas plutot faire un seul post, j'édite le 3e (le 1er et 2e étant trop longs pour les rassembler)

je sais (ce n'est pas de ma faute)